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Drapeau Américain

Journal de bord

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Samedi 23

Après avoir conduit ma voiture passer l'emission test, condition compréhensible imposée par l'acheteur, j'ai rejoint Cécile pour passer ce qui sera sans doute ma dernière journée à Washington DC. Cette dernière fut très similaire à la première que nous avons passé tous les 2 fin juin. Nous nous sommes rendu à Arlington pour assister à la relève de la garde sur la tombe du soldat inconnu. Tant que nous y étions nous avons fait un tour au Marines Corp Memorial. Ce planté de drapeau sur l'île d'Iowa Jima représente la reconquête du Pacifique par les forces américaines au cours de la seconde guerre mondiale. De retour sur le Mall, nous sommes entrés au Air & Space Museum, le musée en lui-même n'a pas beaucoup changé depuis la dernière fois, mais le fait de ne pas être seul modifie profondément la donne... Nous avons terminé cette journée en se restaurant sur la terrasse du Dresden face au couché de soleil ;-)

Dimanche 17

Après être passé prendre Cécile et Martine à Washington, nous avons mis le cap à l'ouest et pris l'Interstate 66, pas la célèbre Route 66, en direction de Front Royal. Suite aux conseils d'amis et collègues, nous avons décidé de nous rendre directement à Lurray célèbre pour ses cavernes. Le spectacle est magnifique, les formations géologiques particulièrement mises en valeur par l'éclairage... Je dois reconnaître avoir été particulièrement séduit par les paysages créés par reflexion sur les lacs sous-terrains. Le prix de l'entrée peut, a priori, paraître élevé ($17) mais je ne les regrette pas du tout. Ensuite, nous sommes entrés dans le Shenandoah National Park. Après quelques miles sur la skyline drive, nous nous sommes arrêté au St Matthew Campground pour effectuer une randonnée dans les Blue Ridge Montain devant nous conduire jusqu'aux Overall Run Falls, les chutes les plus hautes de tout le parc. Juste avant d'accéder au parking, nous avons vu un ourson, d'un fort beau gabarit quand même, traverser la route moins de 30 m devant notre voiture. Le plus surprenant encore étant qu'il ait attendu que le passage de 2 randonneurs à pied pour passer juste derrière eux. Ces dernièrs n'ont pas vraiment eu l'air de nous croire lorsque s'arrêtant à leur hauteur nous leur avons fait part de ce qu'ils venaient juste de manquer... Nous n'avons, hélas ou tant mieux selon le point de vue que l'on adopte, pas croisé d'autre représentant de son espéce au cours de notre randonnée. La chute était un peu décevante car, à cette période de l'année, seul un mince filet d'eau fait le grand saut.

Samedi 16

Baby shower party chez Christophe et Diana où j'ai emmener Borain. Toujours aussi sympa, même ambiance que la dernière fois avec un peu plus de monde et une remise de cadeaux. M'y étant pris un peu tard, mon présent est encore en transit chez le facteur mais il devrait arriver chez eux sous quelques jours. Y a pas à dire qu'est-ce qu'on ferait de nos jours sans le commerce électronique ;-) Comme la dernière fois, nous avons terminé la soirée par un Cranium. En revanche, à 3 par équipe il semble effectivement que ce soit plus facile... JE ne dis pas ça parce que j'ai triomphé aux cotés de Diana et Cédric, mais parce que la partie n'a pas durer plus d'une heure et demi contre quatre heures précédemment. Nous sommes partis sur le coup des 11h car je dois me lever tôt demain pour me balader dans le Shenandoah National Park en compagnie de Cécile et de sa cousine.

Samedi 9

Après une semaine aussi mouvementée qu'inattendue, j'en ai profité pour m'enquérir du sort de mes cartes postales auprés de Cécile et Ingrid... On peut dire que l'US Postal a bien fait son travail car ainsi que je le souhaitais, mes envois m'ont précédé et ont ainsi créé une certaine confusion dans l'esprit de leur destinataire ;-)

Avant de retrouver Cécile et Borain au Cineplex de Georgetown pour voir SWAT, j'ai profité de mon après-midi pour faire un tour au zoo de Washington... Alors que les guépards, semblaient relativement farouche j'eus beaucoup plus de chance avec les stars du parc. En effet, c'est au moment de mon arrivée dans leur pavillon qu'un Panda Géant a décidé de se donner en spectacle juste derriere la vitre. En temps normal, les Pandas sont difficilement visibles car ils ne restent pas volontairement à l'intérieur... Y a pas a dire, ces animaux ressemblent vraiment à des peluches que l'on a envie de prendre dans ses bras;-)

A mon sens, la postérité de gardera pas grand souvenir de SWAT. Rien d'extraordinaire, un film d'action mettant en scène, comme beaucoup d'autres, des gentils et des méchants. Je ne crois pas révéler grand chose en disant que comme toujours, ce sont les gentils qui vont triompher... Bref, un bon moment de détente pendant lequel on se prend pas la tête, mais il ne faut pas lui en demander plus... Rien à voir toutefois avec le film de l'été que proclament les bandes-annonces.

Vendredi 8

Après un bref retour à Tuckerton pour visiter notre deuxième site, nous prenons la route de Washington... Tous les trajets que nous avons effectué ces derniers jours mon permis de discuter longuement avec Guillermo et de confronter nos différences culturelles. Plusieurs fois abordé, je trouve que le sujet des armes à feu est très intéressant. Comme bon nombre d'américains, ce dernier m'a dit posséder chez lui ce qu'il considère comme des joujoux... Surpris de découvrir qu'en France la possession d'armes à feux est sévèrement réglementé, il m'a interroger sur la manière dont les français se protègent. Se protéger oui, mais contre quoi ?

  • Le terrorisme ? Les évènements récents ont montré que posséder une arme à feu chez soi, n'empêche ni un groupe d'homme déterminés de détourner des avions contre des tours, ni un psychopathe subjugué par une doctrine extrêmiste de faire exploser un camion rempli d'engrais au pied d'un bâtiment administratif.
  • La mafia ou le grand banditisme ? S'ils sont aussi organisés qu'on le dit, je ne voudrais vous décevoir, mais je doute que vous possédiez quelquechose qui les intéresse.
  • La délinquance ? On peut effectivement penser se défendre soi-même lorsqu'on est confronté à une telle situtation. Mais n'oublions pas que libéraliser la circulation des armes profite aussi à ceux contre qui nous voulons lutter. Préférez-vous surprendre chez vous des cambrioleurs armés ou non ? Qu'en est-il des gangs dans les cités, les estimez-vous plus dangereux avec des couteaux ou des armes à feu ?
  • Le gouvernement ? Les américains, du moins Guillermo en est convaincu, sont terrifiés à l'idée qu'un gouvernement fasciste vienne les priver de leur chère liberté... Il serait par conséquent du devoir de chacun de s'organiser en milice pour défendre leur pays. Que voulez-vous répondreà celà ?

Bref, tout cela pour dire qu'à mon sens, l'effet défensif d'une telle mesure est relativement minime comparativement au danger qu'il crée en permettant non seulement à tout-un-chacun de commettre l'irréparable au cours d'un moment de folie mais aussi en augmentant le nombre d'accident dont on peut estimer qu'il est proportionel au nombre d'armes en circulation... Bien qu'ayant réussi à faire admettre ce résultat à Guillermo, je doute que cela puisse avoir une quelconque incidence... C'est un peu comme la cigarette, quel fumeur ne sait pas aujourd'hui les risques que le tabac lui fait courrir ! Et pourtant combien arrêtent vraiment ?

Jeudi 7

On dit la nuit réparatrice pour l'être humain, il semble qu'elle le soit aussi pour les Visors... Ayant placé les batteries dans le chargeur avant de me coucher, c'est avec plaisir qu'au réveil je constate que mon appareil chéri fonctionne à merveille, exception faite de la perte mémoire occasionnée cette nuit de sommeil forcé ;-) Cela dit ce n'est pas bien grave car la dernière synchronisation ne doit pas trop dater... Enfin, j'espère !

L'étape du jour nous mènera à Atlantic City en passant par les célébrissimes villages de Manasquan et de Tuckerton placés sur la côte du New Jersey et dont la principale caractéristique est d'être situé aux points d'atterissage du TAT-14, câble sous-marin reliant l'Amérique du Nord à l'Europe. Le New Jersey fait partie de ces états qui pour une raison étrange interdit aux gens de se servir eux-mêmes de l'essence... On se serait cru dans les vieux films dans lesquels le patron envoie son apprenti servir l'essence aux automobilistes... Bien qu'officiellement la sécurité du client soit probablement présentée comme principale motivation d'une telle loi, tant il est de notoriété publique que servir de l'essence est une activité dangereuse, je reste convaincu qu'il s'agit d'un artifice pour abaisser le taux de chomage de cet Etat... Dans le même ordre d'idée, toujours au New Jersey, j'ai remarqué qu'aux péages d'entrée sur la New Jersey Turnpike, autoroute reliant le Delaware à New York City, ce sont des employés qui distribuent les tickets aux automobilistes... En Europe, par souci de productivité, tous auraient été remplacés par des distributeurs automatiques. Qui sait ? Le coût d'exploitation de ces employés-là est peut-être tout simplement plus faible que celui de leur confrères mécaniques ?

Nous avons passé la nuit à Atlantic City, une ville située au bord de l'océan, mais dont la principale activité économique est sans conteste le jeu ! Bien qu'incomparable, je pense qu'il s'agit d'un aperçu de ce à quoi ressemble Las Végas. Le long du boardwalk, en front de mer, se succèdent les différents établissements rivalisant avec leurs décors en carton-pâte. Je ne sais si ce nom évoque quelquechose dans l'esprit de tous les américains mais Guillermo semblait tout retourné à l'idée d'avoir mis les pieds au Taj-Mahal... Ne me sentant pas l'âme d'un joueur, je me suis contenter de faire un tour au milieux des interminables rangées de bandits-manchots, des tables de Poker, Black Jack, Crabs et autres Roulettes... Je remarque tout de même que la valeur minimale des paris permet de faire la distinction entre le petit peuple jouant à ces vulgaires machines à sous et la classe plus aisée pouvant se permettre de miser au moins $10 par tour pour les jeux de table plus nobles.

Mercredi 6

Cette journée est consacrée à l'audit des 2 sites de New York que nous désignons intimement New York 2 et New York 3, rien de très original là-dedans vous en conviendrez... Pas grand chose à signaler de ce point de vue. A midi, nous avons desespérément cherché, faut peut-être pas exagéré quand même, un restaurant français, la lunchette pour ceux qui connaitraient, nous ayant été recommandé par Philippe avant de partir... Au lieu de ça, c'est en descendant la 9ème avenue que nous en avons trouvé un autre appelé le Pastis... Enfin, lui conférer le qualificatif de français est peut-être un peu exageré vu que les chefs cuistos ont des noms typiquements asiatiques et americains. Plus que la nourriture, c'est l'ambiance, très agréable, qui me rappelle ces cafés vieille-france typique du sud où l'on s'attend à voire les petits-vieux du village préparer leur prochain match de pétanque quand la chaleur sera tombée...

Une fois de retour à l'hôtel, nous avons trouvé le réceptioniste affolé nous expliquant que les chambres que nous occupions n'étaient réservées que pour une nuit ! Pour se couvrir et tout mettre sur le dos de la centrale de réservation du groupe, il nous a aussitôt présenté la commande transmise par Best Western nous concernant. Heureusement, ça il nous l'a bien fait comprendre, qu'il a eut la présence d'esprit, dès qu'il eut conscience de cette méprise, de bloquer la dernière suite qu'il avait disponible pour nous. Par chance, cette suite s'avère être une 2 BR, dont le prix est moins que les 1BR que nous occupions la nuit précédante. Honnêtement, j'ai un peu de mal à croire son histoire, il est très facile de blamer une centrale de réservation qui ne peut pas se défendre en nous présentant un papier imprimé que l'on peut très bien réimprimer en changeant un 2 en 1 ;-) A mon avis, se rendant compte que sa 2BR, actuellement vide, serait beaucoup plus difficile à remplir que 2 les chambres que nous occupions, il en a profité pour ré-organiser unliateralement le planning des réservations en se doutant qu'une fois mis devant le fait accompli nous ne pourrions qu'accepter sa proposition...

Après cette intermède, j'en ai profité pour prendre un bain de foule à Time Square... C'est là que le grand malheur de la journée arriva, en sortant le photonum de ma poche pour immortaliser (?) le spectacle, un mouvement un peu trop brusque fit tomber la pochette de Visor et lui avec... L'étui étant suffisament épais pour que le choc soit amorti, je n'aurais rien eu à craindre si à cet instant précis je n'étais pas situé au dessus du caniveau où s'était accumulé l'eau du précédant orage. A ma grande surprise, le bain ne semble pas avoir affecter l'appareil que j'aime considérer comme mon extension de mémoire cérérable, aucune perte de données ni comportement erratique. Au moins durant les premiers instants... Je me rend progressivement compte que le délai de mise en veille de l'écran se réduit inexorablement jusqu'à ce qu'il ne réagisse plus du tout aux pressions du bouton On/Off... Bien entendu, dans le même temps, il a fallu que je décide d'envoyer 2 cartes postales à Cécile et Ingrid restées à Washington... Pour ménager la surprise, il est indispensable qu'elles soient reçues avant que je ne leur parle de ma folle semaine ;-) Et voilà que ce stupide accident va tout compromettre !!! Je réussis finalement à reconstituer tant bien que mal les adresses de ces demoiselles... Etape suivante, les timbres et la boite aux lettres. Pour les timbres, c'est très simple il suffit de se rendre dans le premier magasin à touristes venu, l'inconvénient c'est qu'on ne peut pas savoir à l'avance quel en sera le prix... Plus qu'ailleurs, c'est véritablement la loi de l'offre et la demande qui régit le commerce à Time Square... La boite aux lettres, c'est une autre paire de manche... Rappelez-vous que il faut que mes cartes partent le plus rapidement possible, c'est pas comme si je les envoyais en Europe ;-) Une fois la boite trouvé, un message indiquait que se situait 5-6 blocks plus loin un bureau de poste dont la dernière relève de courrier a lieu une demi-heure plus tard. N'ayant rien à perdre, je saisis cette occasion et me rends compte au-dit bureau que cette information était périmée. La dernière collecte ayant eue lieu la dernière collecte ayant eu lieu une bonne heure auparavant... Je repars à l'hôtel un peu déçu.

Cette nouvelle expérience de celle qu'on surnome la Big Apple n'a que peu changé l'opinion que j'en avais eu la première fois. Il s'agit d'une ville (Manhattan) oppressante, sale (surtout quand vous prêtez attention aux amoncellements d'ordures devant l'entrée des restaurants) et très chère... En bref, c'est peut-être sympa d'y aller comme ça de temps en temps en touriste, mais il m'est difficilement envisageable d'y vivre. Je pense que la qualité de vie est de loin plus importante à Washington...

Mardi 5

Après avoir finalement trouvé une imprimante qui fonctionne et sur laquelle j'ai les droits d'impression, me voilà fin prêt pour le départ... Quelques dernières formalités, un briefing de Philippe et nous voilà partis, Guillermo et moi, à bord de notre Pontiac Grand Prix louée chez Hertz... Destination Philadelphie où se situe le premier site à auditer. N'ayant encore jamais réalisé cette tâche, j'ai beaucoup de mal à répondre à Guillermo lorsqu'il me demande une estimation du temps nécessaire. Ah les premières fois... On s'en souvient comme si c'était hier ;-) Après une courte pause pour nous restaurer dans un snack sur une aire d'autoroute, nous entrons à Philadelphie vers 16h. La grisaille n'améliorant pas les choses, cette ville me fait penser à une ville industrielle sur le déclin, avec ses usines sales, mal entretenues, limite délabrées, qui semblent n'être plus que l'ombre de ce quelles étaient autrefois... Les grattes-ciel du centre-ville enfouis dans le brouillard ne font qu'amplifier cette image.

Compte tenu des raisons qui ont motivé ce déplacement, je peux affirmer que cet audit s'est relativement bien passé... Tous les points obscures ont été éclaircis. Bien entendu ce n'est qu'une fois dans la voiture à mi-chemin entre Philadelphie et New York que l'on se dit que qu'on aurait pu en profiter pour vérifier d'autres petites choses, qu'on a peut-être oublier de refermer un OPP, que certaines choses auraient pu être réalisées plus efficacement... A quoi bon se blâmer, ce n'est qu'avec l'expérience que l'on apprend ce genre de choses, la prochaine fois ce sera mieux ;-)

Une fois à New York, on a bien du passer une bonne dans Manhattan pour atteindre notre hôtel situé à l'est de Time Square, à l'intersection de la 2ème avenue et de la 49ème rue pour être plus précis... Question parking, après avoir atterri par erreur dans un garage aux tarifs exhorbitants ($120 la nuit !!!), nous sommes finalement tombés chez un représentant Hertz qui héberge les voitures de la compagnie pour un tarif beaucoup plus raisonable, environ $12 par 24h... Question logement, y a pas à dire, on ne peut plus appeler ça une chambre, c'est un véritable suite avec chambre, salon, cuisine et salle de bain à laquelle j'ai eu droit ! Si ceci est le traitement en période de réduction de coûts, j'aimerai savoir de quoi il en retournait avant ;-) Que les actionnaires de FT se rassurent, il y a encore une certaine marge de manoeuvre pour réduire l'OpEx...

Lundi 4

Il y a des jours comme ça qui, sans présenter le moindre signe avant-coureur, bouleversent soudainement votre emploi du temps pour les jours à venir. Rien ne prédisposait ce lundi a être fondamentalement différents de mes précédantes journées de travail au cours desquelles, je dois hélas l'avouer, j'étais loin de crouler sous la masse de boulot :-( Cependant, j'apprends vers 17h que suite aux démarrages imminents et imprévus de projets concernant la portion du réseau que l'on appelle Ring 14, l'audit prévu initialement mi-juin et annulé pour des questions de politique interne resurgit soudainement. Tellement soudain que le départ est programmé pour demain en début d'après-midi... J'étais certes prêt de longue date pour cette série d'audits, mais pas suffisament pour un départ du jour au lendemain. Voilà pourquoi j'ai du quitter le boulot aux alentours de 22h. Et comme bien entendu, la difficulté n'était pas suffisante, aucune des imprimantes auxquelles j'avais accès ne fonctionnait... :-(

Dimanche 3

Après une telle soirée, j'ai opté pour une journée relaxe. Bouquiner dans un parc de Leesburg jusqu'à ce que les premières gouttes d'un orage viennent me conseiller de rentrer, fût ma principale activité de la journée... C'est sur qu'en se levant vers 14h, on peut pas être très exigeant ;-)

Samedi 2

L'évènement important de cette journée est la soirée d'anniversaire de Christophe organisée chez lui à Potomac. Puisqu'il faudra de toute façon prendre Cécile à Kalorama en début de soirée, il ne m'a pas été très difficile de convaincre Borain de passer l'après-midi à Washington. Après un pique-nique mexicain sur la pelouse de Dupont, nous rendons une petite visite à Ingrid dans l'appart où elle vient tout juste d'emménager. Effectivement, elle est bien mieux installée qu'auparavant: pas de colocataire dormant dans le salon, plus de chat anthropophage...

Avant de se rendre chez Christophe, nous (Cécile , Borain et moi) nous arrêtons dans un deli pour acheter une bouteille de vin, histoire de ne pas arriver les mains vides... N'ayant aucune expertise oenologique particulière, nous sommes restés un bon moment dans le rayon vin avant d'opter pour le choix le moins risqué: un Bordeaux 2000.

Chez Christophe l'ambiance était très sympa, j'y ai retrouvé pratiquement toute la clique... Comme je m'y attendais, le fait d'amener Cécile et Borain alors qu'ils n'étaient que peu voire pas prévus du tout, est passé on ne peut plus naturellement. Après le repas, Christophe, toujours plein de ressources pour occuper ses invités, s'est mu en croupier derrière un tapis de Black Jack. Les règles relativement simples en font un jeu accessible à tous... M'en suis pas trop mal sorti pour une première fois ;-) Nous avons finalement terminé la soirée par un Cranium, jeu de société à mi-chemin entre Trivial Poursuite et Pictionary, que nous avons terminé sur le coup des 4h du matin... Les questions culturelles me sont en général difficiles dans les éditions françaises, pour les versions américaines ça devient une véritable torture... En reconduisant Katie chez elle, le detour n'étant pas significatif depuis Kalorama, je me suis aperçu qu'elle habite à quelques mètres de l'ancien logement d'Ingrid.

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