Journal de bord
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Juin

Dimanche 29

N'ayant pas envie de laisser Cécile toute seule peu après son arrivée, je lui ai rendu visite en fin de matinée avec en tête l'idée de passer l'après midi sur le Mall... Bon d'accord, j'avoue qu'en vérité c'est moi qui n'ai plus envie de rester tout seul le WE :-( Je profite par conséquent de la compagnie de Cécile qui n'en est pas moins agréable ;-). Sur le Mall, le Smithsonian Folks Festival met à l'honneur 3 cultures: le Mali, l'Ecosse et les Apalaches... Nous avons pu découvrir sous dans leurs divers pavillons l'artisanat, la nourriture, la musique de chacune d'elle. Personnellement, c'est un des concerts dans un pavillon malien que j'ai le plus apprécié. Après une longue pause au bord de la fontaine du jardin de sculptures de la National Gallery of Art, nous avons terminé la journée sur la terrasse d'un restaurant temporaire entre le Capitol et le Washington Memorial pour apprécier un couché de soleil sur le Mall...

Samedi 28

Le beau temps étant de retour, j'en ai profité pour me rendre à Harper's Ferry, petite bourgade du 19ème siècle à l'intersection de la Virginie, de la Virginie Occidentale et du Maryland. Sa situation au confluent du Potomac et de la Shenandoah, grâce à l'abondance de puissance hydraulique, fut non seulement à la source de son essor industriel mais aussi la cause de sa perte... Les inondations records de 1870 faisant suite aux ravages de la guerre de sécession en un lieu militairement stratégique ont eu raison des derniers habitants. En ce lieu fut arrêté et pendu John Brown suite à ce qui sera sa dernière action subversive contre l'esclavage: l'attaque de l'armurerie de la ville. Le site que l'on visite aujourd'hui a été restauré et est sous la juridiction des Parcs Nationaux. Située sur l'Appalachian trail, j'ai pu grimpatouiller une petite heure dans la nature ;-) Ce jour ayant été choisi par les autorités du Parc pour commémorer le souvenir des grands hommes qui sont passé par là, un certain nombre d'animations extraordinaires avaient lieu. La plus intéressante étant le concert Jazz en hommage à Don Redman auquel ont participé Snooky Young et Sonny Cohn.

Vendredi 27

Alors que les autres sont partis pour la journée au King's Dominion, je suis forcé d'admettre que le Destin fait bien les choses... En effet, cette déception m'a permis de faire la connaissance de Cécile que j'avais rencontrée sur les forums d'expatries.org à l'époque où elle cherchait un logement pour passer l'été à Washington. Après l'avoir conduite de l'aéroport jusque chez elle, nous avons discuté toute la soirée en compagnie de Javier, son colocataire, histoire de faire plus ample connaissance...

Jeudi 26

Juste avant de quitter le boulot, OB m'envoie un mail pour m'informer d'une sortie improvisée à la dernière minute à Reston ;-) Chic, ça me changera les idées... Suite au retard de Thomas, le rendez-vous a été repoussé de 2h. Nous nous sommes retrouvés par conséquent aux alentours de 10h à Reston pour aller manger tous les 4 (Thomas, OB, Christophe et moi-même).

Lundi 23

J'ai craqué, je m'ennuyais tellement au boulot que je me suis rendu sur #enst :-( Heureusement car ça m'a permis d'apprendre que Borain allait bientôt me rejoindre... Je ne parle pas uniquement de Washington, mais de l'endroit ou je bosse ;-) Ce dernier a décroché un contrat dans une autre filiale de FT.

Dimanche 22

C'est agréable de voir resurgir le soleil après une si longue absence... J'ai passé la majeure partie de la journée à DC en train de me prélasser au soleil. Coté musique, pas grand chose si ce n'est un BBQ géant organisé sur Pennsylvania Avenue, et encore le côté foire avec ses relents de graillon était bien plus mis en avant que le(s) concert(s). Là où j'étais surpris c'est de découvrir qu'il fallait payer $7 pour rentrer dans l'enclot, si encore la bouffe avait été gratuite j'aurais pu comprendre mais que dalle ! Faut croire que le prix de l'entrée servait à payer les concerts, ce qui est en soit contraire à l'esprit de la fête de la musique :-(

Le point culminant de cette première édition fut pour moi la représentation que Frédéric Yonnet et Patrick de Santos ont donnée dans un couloir du Kennedy Center (Equivalent de l'opéra Bastille à Paris). Je viens de découvrir une nouvelle facette attrayante du Jazz ;-)

Samedi 21

Aujourd'hui, premier jour de l'été selon le calendrier est devenu dans de nombreux pays synonyme de fête de la musique. Ce n'est certes pas encore le cas des Etats-Unis :-( mais on doit reconnaître qu'ils font quand même des efforts :-) Il s'agit de la première année que DC organise officiellement sa fête de la musique... J'aurai du mal a en avoir des souvenirs mais j'imagine que cela doit ressembler ce qui se produisait à Paris, 20 ans en arrière:

• Les gens n'ont pas le réflexe de descendre leurs instruments dans la rue pour jouer
• La fête est concurrencée par d'autres évènements

En revanche, comme on est aux US, il faut montrer au reste du monde qu'on en fait plus (mais pas forcément mieux) qu'ailleurs... Par conséquent ce n'est pas 1 mais 3 jours qu'elle dure officiellement, de vendredi a dimanche. Déjà qu'il n'y a pas grand chose, si en plus on étale le peu qu'il y a sur 3 jours, on se retrouve avec une peau-de-chagrin... Ceci ne nous a pas empêché de passer la soirée à l'ambassade de France dont, je dois le reconnaître, mon principal souvenir "musical" restera les slogans de manifestants iraniens hostiles au gouvernement français suite à l'arrestation d'un des chefs de la résistance au régime de Téhéran. Je dois tout de même préciser que j'ai passé la plus grande partie de la soirée à discuter avec de nouveaux français sur la terrasse...

Vendredi 20

A l'occasion du retour en France de 2 expatriés de FTLD-USA, Michel et Olivier, nous avons eu droit à la traditionnelle Farewell Party. Un discours du big boss regrettant le départ de ses éléments les plus valeureux, des cadeaux et d'énormes gâteaux. Y a pas à dire, les Américains ont décidemment un goût terrible en ce qui concerne les cadeaux. On aurait dit la panoplie complète du beauf américain: Le T-shirt, la mug, la cravatte, le bob ou la casquette, le tout bien entendu aux couleurs du Stars and Stripes. Quant à la pâtisserie, j'ose à peine en parler c'était tellement gras que j'ai failli en être malade... Bon je l'avoue, j'aurais pas du manger autant au déjeuner ;-)

Jeudi 19

Petite soirée improvisée en compagnie de Diana, Christophe, Thomas et Michelle au Big Bowl de Reston. Contrairement à la dernière fois, nous étions les plus en retard. Diana et Christophe nous ont fait rêver en racontant la semaine de rêve qu'ils ont passé au Mexique et Michelle nous a fait part des déboires qu'elle rencontrait dans son nouveau job chez Air France. Ou comment le fait d'embarquer malencontreusement le bagage d'un voyageur en liste d'attente peut être la cause d'un retard considérable, le temps de retrouver et de retirer le bagage clandestin ;-)

Mercredi 18

ATT a une façon plutôt étonnante de présenter le concept de coût d'acquisition client. Après les infructueuses tentatives téléphoniques de leurs commerciaux qui ont plus réussi à ternir l'image de leur entreprise qu'autre chose, j'ai reçu par courrier une lettre m'invitant à souscrire leur offre longue distance. Rien que de très commun jusque-là si ce n'est la présence d'un chèque de $75 à mon nom dans l'enveloppe. Bien que l'encaissement du chèque conduise automatiquement au changement d'opérateur longue distance et à la souscription d'un abonnement de $5 par mois, il n'est assorti d'aucun engagement de durée. Je me suis fait confirmer ce détail par téléphone. L'équation est simple: un chèque de $75, $5 de frais de commutation d'opérateur longue distance, $5 d'abonnement mensuel et départ de US dans 2 mois et demi... Bénéfice de l'opération $55 hors appels téléphoniques. C'est tentant, non ? J'espère que tous leurs prospects ne sont pas comme moi car ils risquent de ne pas survivre longtemps dans ces conditions.

Mardi 17

Je me serai cru à l'école à la grande époque où les entreprises faisaient n'importe quoi pour attirer l'attention des futurs diplômés... La citibank est venue présenter ses activités et les différents avantages qu'ils proposent aux employés de l'entreprise. N'étant pas nés de la dernière pluie, ils savent que pour s'assurer d'une audience suffisante il est nécessaire d'organiser une pizza party à l'heure du déjeuner... Bien que n'étant pas particulièrement concerné par les produits financiers présentés, j'ai retenu 2 choses sur les habitudes financières des américains: 60% des 25-60 ans n'ont rien prévu pour leur retraite et le crédit à la consommation des américains est en moyenne de $8000. Loin de se constituer une épargne pour l'avenir, les Américains préfèrent dépenser aujourd'hui l'argent qu'ils gagneront demain. A l'heure où la France est secouée par de terribles manifestations suite à la réforme des retraites, je me rends compte que la première vertu du système par répartition est son aspect obligatoire...

Lundi 16

La démagogie dont W fait preuve me surprendra toujours, c'est à se demander s'il croit vraiment ce qu'il dit... Alors que la presse commence à mettre en doute le bien-fondé de la guerre en Irak, j'ai entendu un discours dans lequel il dénonçait l'Europe comme étant responsable des famines qui persistent en Afrique. Son raisonnement est simple, en refusant l'importation de produits transgénique, l'Europe réduit les débouchés commerciaux des exploitants africains qui choisiraient ces semences plus résistances... Faut peut-être lui rappeler à Mr Bush Jr, que c'est l'Afrique qui meurt de faim, pas l'Europe... Donc pour remédier à ce problème, c'est pas en Europe qu'il faut écouler la marchandise mais en Afrique ! Si les exploitants africains ne choisissent pas ces semences c'est peut-être parce MonSanto les vend trop chères ? Quoiqu'il en soit Bush est hypocrite en utilisant une noble cause comme le recul de la faim dans le monde pour servir les intérêts des firmes américaines dans la guerre commerciale qui l'oppose à l'Europe sur ce sujet...

Dimanche 15

Une journée de plus où j'ai bien loquifié... D'autant plus qu'il m'a fallu attendre 18h pour apprendre que la soirée à DC était finalement annulée faute de combattant. Et dire que je pensais avoir booké à l'avance les 2 soirées de mon WE, chose qui ne m'était jamais arrivé depuis que je suis ici, tout est finalement tombé à l'eau. Dommage, une autre fois peut-être :-(

Samedi 14

Fermez les yeux et imaginez: un soleil resplendissant, un charmant petit lac, un bac, un bon bouquin et tout ça dès 9h du matin... Hummmm, vous trouvez pas que ça ressemble un peu au Paradis, non ? Voilà à peu près vécu ce matin au bord du lac d'Ashburn Village. Hélas, une si belle matinée ne pouvait qu'engendrer des orages en milieu d'après-midi et ainsi compromettre la soirée que Philippe souhaitait organiser dans son jardin... Ce n'est que partie remise. Heureusement que demain je passe la soirée avec les Nistiens quelque part du côté de Dupont Circle...

Vendredi 13

Il me semble avoir déjà mentionné l'entêtement dont font preuve les Américains pour appliquer les règles à la lettre sans dévier d'un iota; comme si une règle ne pouvait pas être adaptée et appliquée au mieux en tenant compte du contexte. Voici un autre exemple très caractéristique qui vient de m'arriver en dehors du cadre professionnel...

Je me trouvais à Leesburg dans les vestiaires de l'Idea Lee Park. Juste avant de me rendre aux douches, je m'aperçois de l'absence de mes lunettes de piscine... Etant fort probable que je les ai oubliées lors de ma précédente trempette ;-), je décide d'en acheter une nouvelle paire à l'accueil. Celui-ci, dans le hall, est situé à une dizaine de mètres de la porte des vestiaires. Ne voulant pas me rhabiller pour si peu, je décide d'y aller comme je suis, en maillot de bain, mais prends toutefois bien soin d'enrouler ma serviette autour de moi afin de ne pas choquer les âmes puritaines qui viendraient à croiser mon chemin dans cette indécente tenue... Arrivé à l'accueil, je m'adresse à jeune fille avec mon plus beau sourire et lui demande une paire de googles. Cette dernière se penche au dessus de son comptoir, me scrute des pieds à la tête (qui sait, j'ai peut-être un ticket ;-)) et me fait remarquer que je n'ai pas de chaussure... C'est le genre de réponse inattendue vous laissant penser que vous venez subitement de changer de planète. Sur ce, je réitère ma question. Il se peut que mon terrible accent lui ait fait comprendre autre chose... Même réponse, je n'ai pas de chaussures. Ben évidement que j'avais pas de chaussure puisque je m'apprêtais à me rendre à la piscine ! On s'était donc bien compris, elle ne voulait pas me vendre de lunettes parce que je ne portais pas de chaussures ! Je vous laisse trouver un rapport... Sur ce j'essaie de lui faire comprendre, que si elle attend que je retourne au vestiaire pieds-nus, chausse mes souliers et revienne la voir, elle pouvait me donner directement ce que je suis venu chercher. Le mal étant fait, je ne voyais pas l'intérêt de l'aller-retour qu'elle escomptait. Ne semblant pas l'avoir perçut de la même façon, elle s'est braquée et m'a renvoyé vers son chef... Ce dernier, après avoir entendu ma justification, m'a expliqué qu'il est interdit de marché pieds-nus dans le hall. Ceci n'étant mentionné nulle part, je ne sais pas comment j'aurai pu le savoir. J'ai promis qu'à l'avenir je ferai attention et il m'a finalement vendu cette fichue paire de lunettes... Tout ça parce que la demoiselle n'a pas voulu prendre l'initiative de répondre à ma requête du fait de ma légère entrave au règlement. Je lui souhaite bien du courage dans le métier car elle ne possède pas du tout l'esprit commerçant. Je dois toutefois la remercier car sans cet épisode, je n'aurais pas su quoi raconter ce soir.

Jeudi 12

Mes soupçons de la veille semblent se confirmer: c'est n'est pas un mais deux orages qui se sont abattus à 3h d'intervalle sur le nord de la Virginie...

Mercredi 11

Bien que le calendrier ne nous l'annonce que dans 10 jours, je pense qu'on peut dire, climatologiquement parlant, que l'été s'est abattu aujourd'hui sur la région de Washington, DC. Bien plus que la température c'est le taux d'humidité qui a grimpé soudainement. Dès ma sortie du building climatisé où je travaille, j'ai tout de suite senti la différence, il faisait lourd, ma peau était moite... Le plus caractéristique étant encore la violence de l'orage qui a éclaté juste avant mon départ de Leesburg vers 20h. Je crois n'avoir jamais connu ça en France, il pleuvait tellement que les essuies-glace de ma voiture n'arrivaient pas à évacuer toute l'eau qui tombait sur mon pare-brise...

Lundi 9

Encore une fois la loi de l'emmerdement maximal se vérifie... Pourquoi faut-il qu'après un week end pourri météorologiquement parlant, un soleil éclatant resplendisse le jour de la reprise ? Sur le plan du boulot, la journée fut porteuse de déceptions; après m'avoir laissé espérer un temps que l'inventaire des sites de NY et de Philadelphie aurait bien lieu pour achever un de mes projets, son annulation fut confirmée en début de soirée. Ahlala, c'est dans ces moments-là qu'on se dit qu'en tant que stagiaire, on n'est pas grand chose dans un groupe comme France Télécom... Je dis ça mais chez Alcatel, c'était pire :-(

Dimanche 8

Petite tour du côté de Washington pour visiter un des Smithsonians que j'avais évité jusqu'à présent: the American History Museum. A l'entrée sur le mur du fond trône le drapeau ayant recouvert la partie du Pentagone éventrée par un avion après les attentats du 9-11... Ce dernier remplace temporairement le fameux Star Spangle Banner actuellement en restauration. Ce drapeau, ayant inspiré l'écriture de ce qui deviendra dans les années 1930 l'hymne américain, est un des symboles de l'indépendance américaine. Il était dressé au sommet d'un fort qui résista durant plus de 24h à un bombardement de navires britanniques en 1814, protégeant ainsi d'une invasion la ville de Baltimore au cours de ce que l'on peut appeler la seconde guerre d'indépendance, un épisode de l'histoire américaine très mal connu en France. La restauration constitue à elle-seule une attraction du musée qui est à mon sens beaucoup plus intéressante que les différentes expositions consacrées aux 53 Présidents et Premières Dames... Après cette activité culturelle et bien que n'ayant reçu aucun mail, je me suis rendu à Georgetown pour vérifier si, à tout hasard, Shiva et ses amis ne jouaient pas au foot... Hélas, pas cette fois...

Samedi 7

Au beau milieu de l'après-midi, alors que je somnolais à moitié sur mon lit, le téléphone sonne... Je décroche d'une voie endormie, m'attendant à ce que ce soit Olivier m'indiquant l'adresse de Martial où il était prévu que l'on se rende pour passer la soirée. Quelle ne fut pas ma surprise d'entendre la voix de mon père à travers le combiné ! Ca m'a fait plaisir de discuter pendant une petite demi-heure avec lui ;-) Finalement, n'ayant pas réussi à joindre Olivier, cette soirée fut avortée pour moi :-( Et comme Verizon n'a pas encore activé ma ligne longue-distance, je n'ai pas pu contacter Thomas. Bref en farfouillant sur mon dur, j'ai trouvé Bowling for Colombine de Michael Moore que je n'avais pas encore eut l'occasion de mater. Voilà un oubli qui fut vite corrigé... Un documentaire très intéressant s'interrogeant sur les causes profondes de cette importante propension à s'entretuer qu'ont les Américains.

Vendredi 6

Mauvaise nouvelle au boulot: le voyage que l'on devait effectuer en fin de semaine prochaine à Philadelphie et New York pour fixer les incohérences documentaires de ces sites a été annulé. Non pas que l'intérêt de l'excursion ait été remis en cause, mais les nouvelles directives de réduction des coûts ne permettent plus à un stagiaire d'effectuer ce genre de déplacement professionnel. Sans compter que n'ayant pas négocier de jours congés, j'ai dû renoncer à un plan King's Dominion avec les Nistiens qui se déroulait le vendredi 28 juin. Y a pas eu que des mauvais cotés aujourd'hui, on a finalement réussi à voir Matrix Reloaded dans un cinéma de Gaithersburg avant de terminer la soirée dans un Cheesecake Factory. Comme toutes les suites, le film n'était pas transcendant, les effets spéciaux toujours plus beaux n'ont pas su faire oublier un scénario comportant peu d'innovations par rapport au premier épisode de la trilogie.

Mardi 3

Mes soupçons étaient fondés, c'est bien un râteau que je me suis pris la veille... Suite à une proposition de Thomas d'aller voir tout ensemble l'Auberge Espagnole que j'ai transmise à cette dernière par mail, voilà t'y pas que quelques heures après je reçois une réponse, certes négative, dans laquelle elle explique qu'elle vient juste de voir ce film mais qu'elle serait toutefois intéressée pour sortir de nouveau AVEC la clique ;-). Je sais que certains vous penser que je tire des conclusions hâtives, mais pour moi c'est clair comme de l'eau de roche... Y a pas d'anguilles :-(

Lundi 2

Quelle idée de faire 50 km pour aller voir une comédie française du début des années 90 en VO sous-titré anglais, me direz vous ? C'est peu ou prou ce que je me suis demandé après le film, surtout que je me suis assez vite rendu compte que Riens du tout, d'Eric Klapisch est un film qui est passé de nombreuses fois à la télé chez nous... Mais comme je cherchais une occasion pour me rendre du coté de l'Alliance Française, pourquoi ne pas choisir une séance du ciné-club. Ca va ? C'est suffisamment crédible comme histoire ? Bon d'accord, en vérité ce film n'était qu'un prétexte pour inviter une Américaine francophile, rencontrée récemment, à sortir... Mais comme vous vous en doutez, elle n'a jamais répondu à ma proposition...

Dimanche 1er

Rendez-vous chez Olivier et Patricia aux alentours de 6h pour entamer cette très attendue soirée Matrix. Nous nous retrouvons ainsi à 5 (Thomas, OB et moi en plus de nos hôtes) pour mater le premier épisode de la trilogie, on a bien tenté de convier Michelle, mais c'est pas en s'y prenant 10 min à l'avance que l'on arrivera à nos fins ;-). J'ai ainsi eu le plaisir de rencontrer Nathalie, 3 ans et des poussières, la plus jeune des filles de O&P. Une gamine adorable qui me rappelle par certains cotés Cyril, mon petit frère. La séance étant à 10h, nous faisons une halte dans un mexicain afin de grignoter quelques apetizers légèrement spicy autour d'une bière... Une fois arrivés devant le ciné, on découvre que la dernière séance était à 21h30 et non pas à 22h comme Olivier l'avait vu sur Internet !!! Olivier, confus, a juré qu'on ne l'y reprendrait à retourner sur ce site ;-) Ne voulant pas nous séparer sur une telle déception, nous retournons au mexicain pour .... [la serveuse]. Euh mais qu'est-ce que je raconte là ! Si nous sommes retournés au restau, c'est avant tout pour prendre un désert en guise de lot de consolation ;-) J'ai trouvé que finalement ce plan loose s'est révélé être une soirée super sympa... [C'est vrai qu'elle était pas mal la serveuse] Et puis en ce qui concerne Matrix 2, ce n'est que partie remise... C'est pas demain la veille qu'il ne sera plus diffusé dans les salles...