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Drapeau Américain

Journal de bord

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Mardi 29

Après avoir finalement lutté pendant plus de 4 jours, j'ai finalement réussi à obtenir mes photos d'identités. Croyez-moi si vous voulez mais ce type de photos est beaucoup plus difficile à trouver ici qu'en France ! On ne trouve pas de photomaton à tous les coins de rue ou plutot devrais-je dire à tous les coins de mall. Aujourd'hui une photographe, enfin si on peut appeler ca une photographe, a essayé de répondre à ma requète (me prendre avec son photonum puis imprimer le tout sur papier glacé) pour la modique somme de $16 par photo !!! Et dire qu'à ce prix elle a des clients ! Autant le faire soi-même, me direz vous... C'est exactement mon opinion, je me suis par conséquent pris en photo, ai fait les retouches nécessaires pour optimiser le remplissage et suis parti à la recherche d'une borne d'impression de photos numériques. Mes premiers essais chez CVS, furent peu concluant... A chaque fois la machine refusait d'imprimer mon fichier. En revanche, je n'ai eu aucun problème chez WalMart.;-)

Dimanche 27

Frustré de n'avoir pas pu faire notre ballade en vélo la semaine dernière nous décidons de remettre ca aujourd'hui... Un peu plus tôt pour être sur qu'il nous reste des bicyclettes. Il s'en est fallu de peu mais cela suffit. L'iténéraire pratiquement balisé de bout en bout est somme toute assez classique:

  • Départ de Georgetown
  • Longer le Chesapeake and Ohio Canal sur 3 miles
  • Remonter jusqu'au sommet de Rock Creek Park en passant par Bethesda
  • Redescente jusqu'à Georgetown à travers Rock Creek

Une ballade de 15 - 20 miles, très sympa, qui nous a occupée toute l'après midi...

Samedi 26

N'ayant rien de prévu pour la belle journée qui s'annonce, j'appelle le filles vers les 11h30... Remarquez que j'ai pris soin de ne pas appeler trop tôt au cas où elle seraient rentrées à point d'heure ;-) Figurez-vous que malgré tout, j'ai pratiquement réveillé Ingrid (elle dit que non, mais je reste persuadé du contraire).Cécile, plus alerte malgré cette avancée du matin ;-) m'a proposé de passer précisant que l'on aurait alors tout le temps de décider de la suite des évènements... Il ne m'en faut pas plus pour me décider, moi qui ne voulait surtout pas passer la journée à dialoguer avec terminus...Pour ceux qui ne le save pas, terminus est le nom que je donne à mon ordinateur portable. Comment ça c'est stupide ? Certaines personnes appelent bien leur voiture titine... Je ne vois pas pourquoi je n'aurais pas le droit d'appeler ma babasse terminus ? D'autant qu'il est beaucoup plus utile de nommer un ordinateur qu'une voiture, objet stupide qui ne réagira jamais à son nom. Sur ce, je clos cet aparté ( nécessaire ?) et continu le recit de mes aventures. Une fois arrivé, nous décidons de nous faire un tour dans l'un des mall de Pentagon City, avant de rentrer sur Washington pour assister vers 18h à un concert live sur Pennsylvania avenue dont Ingrid nous avait fait la promo... Les prestations n'étaient pas terribles, nous restons 2h, le temps d'assister aux représentations de 2 groupes locaux, l'un hip hop et l'autre punk. Bien que travaillant dans des registres différents, tous 2 nous mitonnaient des reprises qu'ils assaisonnaient de leur sauce. Principaux faits marquant: Une chanson faisant l'apologie de la boisson et un discours ironique vis-à-vis de la politique de Bush et de sa quête des armes de destructions massives irakiennes. Sur le retour, petite pause sur Farangut Square pour regarder la projection en plein air d'un Western avec Clint Eastwood. Bien que n'étant pas très calé en cinéma, il semble que celui-ci ne soit pas très connu... Nous ne sommes pas rester jusqu'au bout, mais tout le monde connaît la fin à l'avance... ;-) Le gentil Clint va renvoyer les méchants dans les juppons de leur mère. C'est ainsi que nous terminons chez Cécile pour manger les quesadillas que nous avions pris au passage dans un fast food mexicain...

Dimanche 20

Après une telle soirée, rien de telle qu'une grasse matinée qu'hélas je ne vis pas passer :-(. Je pars à midi en direction de Georgetown où nous avons rendez-vous une heure plus tard pour se faire une balade en vélo soit dans Rock Creek Park, soit le long du Chesapeake and Ohio Canal. Suite à des problèmes de circulation, j'arrive avec 20 min de retard et trouve Cécile toute seule assise dans l'herbe face au Potomac... Il y a plus désagréable comme point de rendez-vous. Jerôme et Ingrid arrivent 25 min après moi avec une excuse bidon... Manque de chance, il ne restait plus assez de bicyclettes pour nous quatre... J'ai bien relevé l'idée d'Ingrid de tester un tandem, mais cette dernière s'est rétractée :-( Ca aurait pu être drôle ;-) Nous avons ainsi passé l'après-midi sur la terrace d'un café de Georgetown et la soirée sur la terrace du Dresden...

Samedi 19

Pourquoi est-ce toujours lorsqu'on a vraiment besoin d'une bonne nuit de sommeil que le téléphone sonne à 8h du matin :-( Sacré loi de Murphy, quand tu nous tiens... Je ne vais pas (trop) me plaindre car il s'agissait d'un appel transatlantique... Mon père aurait, soit-disant, oublié que le décalage horaire avec la France était -6h et non -5h. Enfin, je soupçonne plutôt que s'il avait du attendre une heure de plus, ça aurait commencé à faire tard pour sortir se balader... Il aurait pu s'agir de ces terribles télémarketeurs, appelant à n'importe quelle heure pour nous importuner en récitant un message appris par coeur sans se soucier de savoir s'ils ont affaire à un interlocuteur humain ou à un vulgaire répondeur automatique. Les autorités fédérales ont mis du temps à réagir mais c'est fait, une loi vient juste de passer instaurant une protection contre ces pratiques irrespectueuses dont le retour commercial me paraît négligeable. Il suffit pour cela de s'inscrire sur le site www.donotcall.gov. Compte tenu du nombre de personnes suceptibles d'être intéressées par ces appels, il serait surement plus judicieux de créer le fichier inverse, celui des gens souhaitant être appelés ;-)

En fin d'après-midi, je retrouve Cécile et Ingrid à Georgetown où nous avions décidé d'aller voir The League of Extraordinary Gentlemen. Le film était pas mal, ainsi que le laissait supposer la bande annonce, il s'agit effectivement d'une transposition britannique de X-Men où l'on remplace les mutants par des héros et anti-héros de la litterature : Alan Quatermain, l'Homme Invisible, Dorian Gray, la Fiancée de Dracula, Dr Jekyll / Mr Hide, le Capitaine Némo ainsi qu'un jeune premier américain dont je n'ai découvert le nom que sur le générique de fin. Il n'a toutefois pas fallu 5 minutes pour que je me rende compte que l'histoire dont le film est issu, est tirée d'une BD que j'ai lu cette année au Club Bulle. Au passage, j'ai appris quelle était la véritable traduction anglaise d'une BD au sens européen du terme par opposition au Comics américains et aux Mangas japonais... Il s'agit tout simplement de graphic book.

Après être repassé chez Cécile où nous avons failli rester pris au piège du confortable canapé, nous sommes parti en quête d'un truc à grignoter avant de nous rendre dans le bar où les copromotionnaires d'Ingrid s'étaient donnés rendez-vous. Pour changer, c'est dans un mexicain que nous échouâmes ;-) Une fois devant le bar, il s'avère qu'une fois de plus je vais jouer le rôle du boulet... Ma tenue étant jugée un peu trop casual par le videur, je me fais refouler. J'avoue que sortir en basket est un peu osé, mais j'allais quand même pas mettre des chassures de ville avec un bermuda... Nous retrouvons quand même Jérôme et un de ses collocs avec qui nous nous rendons dans un autre bar moins attaché à la tenue vestimentaire de ses clients. Je dois avouer que ce ne fut pas la partie la plus agréable de la journée, la plupart des bars essayant de se faire passer pour des boites, le volume sonore est beaucoup trop fort, on ne peut plus d'entendre causer, les salles sont bondées, ... En un mot, rien de très agréable. Ce qui ne m'empêchera pas de me coucher une fois encore à plus de 3h du mat'.

Vendredi 18

Le réveil fut beaucoup plus facile qu'escompté... On peut même dire que j'avais la pêche pour affronter la revue de projet du matin. Il en fallait d'ailleurs car elle a duré près de 3h45 :-( J'ai retrouvé Borain en train de se démêler avec son nouvel ordinateur pour aller manger. Ne ressentant aucune fatigue particulière durant l'après-midi j'étais près à remettre ça le soir même dans un autre bar de Georgetown, mais c'est en couvrant péniblement les 10 miles qui me séparaient de mon domicile que j'ai réalisé qu'une bonne nuit de sommeil m'était indispensable pour affronter sereinement les activités du week end.

Jeudi 17

Suite à l'initiative de Christophe, une petite soirée au Reston Town Center se prépare... Je fais un léger détour par Washington (50 km) pour chercher Cécile et Ingrid qui, n'ayant pu assister à la réception de l'ambassadeur lundi dernier, n'a pas encore faire connaissance de la clique du NIST. Et comme il me reste un place dans la voiture, j'en profite pour emmener Jérôme, dernière recrue que Christophe a rencontrée sur mfe.org. Pendant ce temps, Borain a dû arrivé à l'aéroport de Dulles, je m'en veux un peu de na pas pouvoir aller le chercher, mais il a vraiment choisi le mauvais jour... Heureusement qu'il devrait trouver une voiture à sa disposition dès sa sorite de l'aéroport. Au retour, nous terminons tous les 4 la soirée dans un bar à Georgetown au bord du Potomac. Une bonne soirée qui m'a tout de même fait me coucher aux alentours de 3h30. La journée du lendemain s'annonce difficile...

Lundi 14

En ce jour de célébration nationale, les rumeurs laissent penser que s'il y a bien un endroit où il faut se trouver, c'est à l'ambassade de France... Ayant averti Cécile de l'évènement, il est prévu que l'on se retrouve là-bas. Ingrid, quant à elle, ne pourra pas se joindre à nous à cause d'une soirée d'intégration à laquelle elle est moralement obligée de se rendre. Tant pis, nous lui raconterons plus tard ce qu'elle a bien pu rater. A peine arrivée dans l'ambassade, je m'insère dans la queue et la parcours du regard à la recherche de têtes familières... N'étant pas encore 18h30, les portes sont fermées, la file, n'avançant pas, ne fait que s'allonger. J'aperçois finalement Olivier et Patricia quelques mètres devant... Les portes s'ouvrent, je passe le contôle d'identité puis le contrôle de sécurité. Alors que je m'apprète à me rendre directement dans la salle, on me rappelle à l'ordre en me faisant comprendre que je ne peux échapper à la dernière formalité: les salutations personnelles de l'ambassadeur et de son épouse Marie-Cécile...

Le buffet est tout simplement magnifique: foie gras, charcuterie, fromage, vin et petits gâteaux... Tels sont les ingrédients auxquels nous avons eu droit, juste assez pour nous rappeler tout ce que l'on ne peut trouver dans ce pays que certains qualifient de barbare.

Après m'être jeter sur le buffet, comme tout le monde, je pars à la recherche de mes petits camarades. Je retrouve sans surprise Olivier et Patricia, mais aussi Christophe et Diana, Thomas, OB et de nombreux autres auxquel je n'avais pas été présenté pour l'instant. Une journaliste de NBC qui à mon sens cherchait plus à justifier sa présence au cocktail qu'à produire un véritable reportage, a tenté de nous interviewer en nous posant des questions pièges telles que Pourquoi êtes-vous venus ici ce soir ? ou Que feriez pour diffuser la culture frqnçaise sur la région de DC ? Autant de questions auxquelles, bien évidemment, on a eu beaucoup de mal à répondre...

Au cours de son discours, l'ambassadeur a mis l'accent sur l'amité franco-américaine qui, malgré les dissensions des mois précédents, est, officiellement du moins, de retour à la normalité... La valeur politique d'une telle déclaration est très importante, mais on sentait que notre hôte réclamait l'aide de tous ses concitoyens expatriés afin de transmettre ce message à tous leurs amis américains. Pour montrer sa bonne volonté, il est allé jusqu'à bredouiller les paroles de l'hymne américain, le star spangle banner. Encore une fois, il n'a suffit que de quelques américains pour les paroles de leur hymnes soient plus entendues que celles de la Marseillaise, jouée quelques minutes auparavant.

J'ai terminé la soirée, avec les Nistiens, à qui j'ai présenté Cécile...

Dimanche 13

Ingrid ayant préférée rester sur Washington pour ranger ces affaires et prendre un peu ses marques dans cette nouvelle ville, nous n'étions que 2 (Cécile et moi) à passer l'après-midi à Annapolis... Mon jugement n'a pas changé depuis la fois précédente, cette ville est toujours très agréable avec son quartier historique donnant sur un petit port de plaisance... En revanche, il faut bien reconnaître que c'est minuscule ! A l'office du tourisme, les cartes distribuées sont tellement grande que la mise en relation avec la taille réelle a quelque chose d'amusant ;-) Ce fut la deuxième fois depuis mon arrivée que je succombe à la tentation d'un burger... Attention, il s'agissait cette fois d'un véritable burger maison pas un Big Truc signé Mac Do... De retour sur Washington, nous découvrons et profitons des merveilleux transats placés sur la terrace au somment de l'immeuble de Cécile... A partir de 17h, heure à laquelle le soleil entre dans sa phase couchant, c'est un véritable bonheur...

Samedi 12

Après Cécile, il y a un peu plus de 2 semaines, c'est au tour d'Ingrid de venir nous rejoindre au pays de l'Oncle Sam... Après un léger quiproquo à sa sortie de la zone internationale de l'aéroport, je l'ai conduite jusqu'à son lieu de résidence, Dupont Circle. Le trajet nous a permis de faire plus ample connaissance. Il est vrai que nous n'avions échangé jusqu'à présent que 5 ou 6 mails... Ce genre de situation est très délicate, bien que les choses puissent évoluer par la suite il est certain que la première impression est très très importante. Je pense que cette fois encore la chance est de mon côté, Ingrid est une jeune-femme intelligente, mignonne -- très ;-) -- et avec qui la communication est facile... Bon je sais ce que vous devez être en train d'imaginer, mais je vous arrête tout de suite, la loi de stationnarité féminine est encore une fois parfaitement vérifiée :-( Je commence à haïr sérieusement l'auteur de cette loi). Une fois ses valises déposées chez elle, nous ne perdons pas une minute et nous rendons chez Cécile et Javier... En chemin, nous nous mettons en quête de cartes téléphoniques pré-payées afin que la demoiselle puisse rassurer ses proches. Une fois à destination, nous repartons, cette fois en compagnie de Cécile et Javier, faire un tour à travers Kalorama, Woodley, Adam's Morgan et Dupont Circle avant de revenir à notre point de départ manger les plats mexicains que nous avions pris au passage... Nous voulions initialement manger sur la terrace, hélas la météo en a décidement autrement lorsqu'un orage s'est abattu sur le chemin du retour :-( Ce qui ne nous a pas empêché de passer une très bonne soirée à discuter de choses et d'autres dans les canapés gigantesques...

Mercredi 9

2-ème farewell party en 15 jours... Cette fois c'est au tour de Jean-François et de Marc de célébrer leur retour en France. Comme me l'a fait remarquer Olivier, la prochaine devrait être la mienne... Enfin, encore faut-il que je sois éligible pour ce genre d'évènement ;-) / ;-(

Lundi 7

Cet après-midi, nous avons eu droit à la grand-messe du deuxième trimestre. Je n'avais pas remarqué la fois précédente à quel point ce type d'évènement peut être chiant. Tous ces gens nous parlant de choses aussi inintéressantes que le mode de calcul des bonus (surtout pour moi que cela ne concerne pas), la construction du data-center pas après pas (on sentait que la présentation avait pour but principal d'assurer le bonus de son auteur), ... On a quand même eut le droit à la présentation des activités et des exigences d'un de nos rares clients. Enfin client, c'est beaucoup dire, il ressemble plus à un concurrent possédant des infrastructures similaires aux nôtres qu'à un client... J'oubliais la présentation des nouveaux arrivés au sein de FTLD-USA, applaudis les uns après les autres à l'appel de leur nom.

Dimanche 6

Petite excursion au parc de Great Falls, mais, contrairement au mois de mars, je me suis rendu du côté Maryland. Sa réputation n'est pas usurpée, je trouve effectivement qu'il est mieux que son homologue de Virginie. Les vues sur les Great Falls sont plus impressionnantes, les anciens canaux ont été conservés et le chemin de halage qui les longe constitue une balade facile pour vélos et promeneurs... Sur le retour je me suis fait surprendre par une averse orageuse qui fit plus de bien que de mal...

Samedi 5

Après les aventures de la veille, j'ai pas trop envie de bouger... J'investis dans un flacon de crème solaire pour calmer mes rougeurs et prévenir l'apparition de coups de soleils. Je me rends dans une librairie avec l'idée d'acheter le premier tome d'une série de SF intitulé Mars la Rouge... Ma recherche ayant été vaine, je me demande si cette trilogie ne serait pas française, ce qui expliquerait son absence ici. Je reporte mon attention sur une valeur sure: Debt of Honor de Tom Clancy.

Vendredi 4

Pour ceux qui ne le sauraient pas, le 4 juillet, encore appelé Independance Day, est le jour de la fête nationale américaine. Sur les conseils de mes collègues, je prévois de passer la journée sur le National Mall à DC pour assister non seulement au feu d'artifice mais aussi à la traditionnelle parade... Etant fortement déconseillé de se rendre dans la capitale en voiture, je laisse la mienne dans un parking de Fall Church où j'attrape le métro. Ce sera la première et probablement la dernière fois que je prends les transports en commun de Washington...

Je passe prendre Cécile, qui a une fois de plus accepté de subir ma présence, sur le coup des 10h. Nous quittons Kalorama quelques minutes plus tard en direction de Constitution Avenue où doit se dérouler le fameux défilé... Nous trouvons une place à l'ombre (très important l'ombre car la matinée est à peine terminée qu'il fait déjà très chaud sous un soleil de plomb) près de la tribune officielle, juste en face de la Maison Blanche. Dès le début on prend conscience de ce que l'on désigne par parade à l'américaine... Certes, les 4 corps d'armées sont représentés, mais on ne peut pas vraiment faire de comparaison avec l'imposant dispositif militaire déployé pour le 14 juillet à Paris... Ce qui fait vraiment sa spécificité, c'est l'hétéroclicité des groupes qui défilent. On a l'impression que tout le monde ou presque a le droit de faire une apparition. Se succèdent ainsi sur l'avenue: des majorettes, des orchestres de lycéens, des francs-maçons adeptes du karting, des férus de vieilles bagnoles, des Boliviens, des Vietnamos-Américains, encore des Boliviens, un aigle géant, Monster la star de Disney, Miss District of Columbia, toujours des Boliviens, des Chinois et pour conclure les adorateurs d'Hare Krishna. Faut vraiment le voir avec ses propres yeux pour le croire...

Dès la fin de cette exhibition, les américains commencent à envahir progressivement la pelouse séparant le Washington Memorial de la Réflecting Pool d'où sera tiré le feu d'artifice 8h plus tard... Venir tellement en avance, planter sa tente sur la pelouse et patienter sous un soleil de plomb uniquement pour être bien placé... Y a pas a dire, certains font preuve d'une motivation et d'une préparation remarquable. De notre côté, Cécile et moi faisons le tour du Mall en visitant tour à tour les pavillons du Smithsonian Folk Festival, des babas-cool moyen-ageux (j'ai pas trouvé d'autre terme pour les qualifier) et d'Hare Krishna... Comme il est temps de songer à s'alimenter, nous retournons prendre une salade sur la même terrasse que la semaine passée, profitons-en car elle n'est là que le temps d'une exhibition. Ainsi que Cécile le faisait remarquer, nous avons déjà nos habitudes. Puis en remontant vers le Washington Memorial, nous craquons sur les juteuses tranches de pastèque ... Il faisait tellement chaud que je vous laisse à peine imaginer l'envie que nous avons suscitée chez ceux que nous croisions au fur et à mesure de notre progression. Le temps avançait, mais pas assez rapidement à notre goût... Suite à une brillante idée de Cécile, nous nous dirigeons vers le Jefferson Memorial que nous n'avions pas encore vu de près. Une fois là-bas, il n'a pas fallu longtemps pour se rendre compte que ce lieu a tout du poste d'observation idéal: de l'ombre pour s'abriter de la chaleur, un lac qui dégage l'horizon, une vue sur le Washington Memorial et des marches pour être en hauteur... C'est d'ailleurs en cet endroit que nous passâmes les 3 dernières heures avant la mise à feu... Le spectacle était vraiment au rendez-vous, mais y a pas à dire, rien ne sert de faire dans la finesse... Plus c'est gros, plus c'est lumineux et plus ça fait de bruit, plus le public est content ;-)

Mercredi 2

Afin d'entretenir de bonnes relations avec ses locataires, le propriétaire des bâtiments où se situent, entre autre, les locaux de FTLD a organisé cette après-midi une ice-cream party. Comme de coutume, la météo n'a pas voulu coopérer avec cette heureuse initiative qui devait initialement se dérouler dans le jardin :-( Finalement, c'est dans le hall au rez-de-chaussée que chacun de nous est allé chercher sa ou ses glaces... Ben oui que voulez-vous, aux US, on en fait toujours plus qu'ailleurs...

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